Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Une fiche plus récente existe, vous pouvez la consulter ICI

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Nom : Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Autre(s) nom(s) :
Chardon Roland, Panicaut des champs.

Famille : APIACEAE

Floraison : Juillet – Septembre

Forme biologique :
Hémicryptophyte.

Protection :
– Liste des espèces végétales protégées en région Nord-Pas-de-Calais Article 1 (1991)

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace de 30 à 60 cm, d’un vert blanchâtre, très épineuse, à souche épaisse. Tige dressée, robuste, très rameuse. Feuilles coriaces, largement ovales, une à deux fois pennatipartites, à segments décurrents, lobés-dentés, épineux, à pétiole auriculé-épineux. Fleurs blanches, en têtes globuleuses ou ovoïdes, pédonculées. Involucre blanchâtre, à 4 à 6 folioles étalées, étroites, linéaires-acuminées, entières ou dentées. Paillettes du réceptacle entières. Calice fructifère à dents dressées. Fruit obovale, couvert d’écailles acuminées.

Usages / particularités :
On mangeait autrefois la racine.

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Répartition française :
Il est présent sur presque tout le territoire, sauf dans les régions silicieuses.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gard, Gers, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Savoie, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes, Loire, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe, Savoie, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn-et-Garonne, Territoire-de-Belfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Yonne, Yvelines.

Répartition de Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Répartition de Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Ecologie :
Se développe sur les pelouses sèches rocailleuses à écorchées, particulièrement en phase de recolonisation. Se retrouve également sur les friches, les bords des chemins et les chênaies claires jusqu’à 1 500 m. Caractérise préférentiellement les stations de l’étage collinéen et supraméditerranéen.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Helianthemo italici-Aphyllanthion monspeliensis Rosmarinetalia officinalis Rosmarinetea officinalis
Communautés méso- à supraméditerranéennes, riches en hémicryptophytes, essentiellement languedociennes et de Provence occidentale. Communautés méditerranéennes sur sol neutre à basique. Garrigues et formations chaméphytiques méditerranéennes à méditerranéo-atlantiques.
Alliance Ordre Classe
Quercion pubescenti-sessiliflorae Quercetalia pubescenti-sessiliflorae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés supraméditerranéennes avec irradiations septentrionales. Communautés thermophiles sous influence méditerranéenne à thermo-continentale. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Ordre Classe
Xerobromion erecti Brometalia erecti Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés xérophiles plus ou moins ouvertes, de caractère subméditerranéen. Communautés atlantiques à subatlantiques. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.

Taxonomie :
Eryngium campestre L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Eryngium amethystinum Comolli
– Eryngium billardieri Marches.
– Eryngium campestre subsp. contractum (Micheletti) Degen
– Eryngium campestre var. littorale Rouy & E.G.Camus
– Eryngium campestre var. megacephalum Pouzolz ex Des Moul.
– Eryngium latifolium Hoffmanns. & Link
– Eryngium officinale Garsault
– Eryngium trifidum L.
– Eryngium virens Link
– Eryngium vulgare Lam.

Ce contenu a été publié dans Fiche partielle de plantes, avec comme mot(s)-clé(s) . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.