Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

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Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Nom : Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Autre(s) nom(s) :
Chardon Roland, Panicaut des champs.

Famille : APIACEAE

Floraison : Juillet – Septembre

Forme biologique :
Hémicryptophyte.

Protection :
– Liste des espèces végétales protégées en région Nord-Pas-de-Calais Article 1 (1991)

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace de 30 à 60 cm, d’un vert blanchâtre, très épineuse, à souche épaisse. Tige dressée, robuste, très rameuse. Feuilles coriaces, largement ovales, une à deux fois pennatipartites, à segments décurrents, lobés-dentés, épineux, à pétiole auriculé-épineux. Fleurs blanches, en têtes globuleuses ou ovoïdes, pédonculées. Involucre blanchâtre, à 4 à 6 folioles étalées, étroites, linéaires-acuminées, entières ou dentées. Paillettes du réceptacle entières. Calice fructifère à dents dressées. Fruit obovale, couvert d’écailles acuminées.

Usages / particularités :
On mangeait autrefois la racine.

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Répartition française :
Il est présent sur presque tout le territoire, sauf dans les régions silicieuses.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gard, Gers, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Savoie, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes, Loire, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe, Savoie, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn-et-Garonne, Territoire-de-Belfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Yonne, Yvelines.

Répartition de Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Répartition de Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Eryngium campestre L. ( Panicaut champêtre )

Ecologie :
Se développe sur les pelouses sèches rocailleuses à écorchées, particulièrement en phase de recolonisation. Se retrouve également sur les friches, les bords des chemins et les chênaies claires jusqu’à 1 500 m. Caractérise préférentiellement les stations de l’étage collinéen et supraméditerranéen.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Helianthemo italici-Aphyllanthion monspeliensis Rosmarinetalia officinalis Rosmarinetea officinalis
Communautés méso- à supraméditerranéennes, riches en hémicryptophytes, essentiellement languedociennes et de Provence occidentale. Communautés méditerranéennes sur sol neutre à basique. Garrigues et formations chaméphytiques méditerranéennes à méditerranéo-atlantiques.
Alliance Ordre Classe
Quercion pubescenti-sessiliflorae Quercetalia pubescenti-sessiliflorae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés supraméditerranéennes avec irradiations septentrionales. Communautés thermophiles sous influence méditerranéenne à thermo-continentale. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Ordre Classe
Xerobromion erecti Brometalia erecti Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés xérophiles plus ou moins ouvertes, de caractère subméditerranéen. Communautés atlantiques à subatlantiques. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.

Taxonomie :
Eryngium campestre L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Eryngium amethystinum Comolli
– Eryngium billardieri Marches.
– Eryngium campestre subsp. contractum (Micheletti) Degen
– Eryngium campestre var. littorale Rouy & E.G.Camus
– Eryngium campestre var. megacephalum Pouzolz ex Des Moul.
– Eryngium latifolium Hoffmanns. & Link
– Eryngium officinale Garsault
– Eryngium trifidum L.
– Eryngium virens Link
– Eryngium vulgare Lam.

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Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

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Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Nom : Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Famille : APIACEAE

Floraison : Mai – Octobre

Forme biologique :
Thérophyte.

Protection :
– Liste rouge européenne IUCN 2012 LC

Description dans la flore de Coste :
Plante bisannuelle de 30 à 80 cm, à rameaux étalés ; feuilles molles, les inférieures oblongues, bipennatiséquées, à segments ovales ou oblongs, incisés-dentés ; fleurs blanches ou rosées, celles de la circonférence rayonnantes, la centrale presque toujours purpurine ; ombelles grandes, à 20 à 40 rayons grêles, arqués-convergents à la maturité ; involucelle à folioles linéaires-acuminées, membraneuses au bord, entières ou trifides ; fruit ellipsoïde, à aiguillons en allène, distincts à la base, égalant environ sa largeur.

Usages / particularités :
Il s’agit de l’espèce dont est issue la carotte cultivée dans nos jardins. La racine est en effet devenue charnue du fait de la domestication de l’homme. Elle possède des propriétés apéritives, diurétiques.

Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Répartition française :
L’espèce est commune partout en France.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ardennes, Aube, Aude, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gard, Gers, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Savoie, Haute-Vienne, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Hérault, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn-et-Garonne, Territoire-de-Belfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Yvelines.

Répartition de Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Répartition de Daucus carota L. ( Carotte sauvage )


Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Ecologie :
Elle est présente dans les pelouses mésoxérophiles, les prairies de fauche, les milieux cultivés sur des terrains riches en azote.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Arrhenatherion elatioris Arrhenatheretalia elatioris Arrhenatheretea elatioris
Communautés fauchées collinéennes à submontagnardes. Prairies principalement fauchées. Végétation prairiale, plus rarement de pelouses, mésophile ou mésohygrophile, mésotrophe à eutrophe.
Alliance Ordre Classe
Dauco carotae-Melilotion albi Onopordetalia acanthii Artemisietea vulgaris
Communautés subouvertes de hautes herbes, moins thermophiles, des substrats grossiers et souvent rapportés. Communautés thermophiles à dominance de vivaces et de bisannuelles, eurosibériennes à subméditerranéennes. Végétation rudérale, anthropogène, nitrophile à dominance d’espèces vivaces, eurosibérienne et méditerranéenne.
Alliance Ordre Classe
Mesobromion erecti Brometalia erecti Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés subatlantiques à atlantiques, mésoxérophiles à xérophiles. Communautés atlantiques à subatlantiques. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.
Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Daucus carota L. ( Carotte sauvage )

Taxonomie :
Daucus carota L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Caucalis carota (L.) Huds.
– Caucalis daucus Crantz
– Daucus aegyptiacus Hornem.
– Daucus agrestis Raf.
– Daucus blanchei Reut.
– Daucus ceretanus Sennen
– Daucus communis Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis subsp. carota (L.) Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis subsp. gingidium (L.) Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis var. agrestis Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis var. allionii Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis var. marcidus (Timb.-Lagr.) Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis var. prostratus Rouy & E.G.Camus
– Daucus communis var. timbalianus Rouy & E.G.Camus
– Daucus esculentus Salisb.
– Daucus fernandezii Sennen
– Daucus gaditanus Boiss. & Reut.
– Daucus gonzaloi Sennen
– Daucus marcidus Timb.-Lagr.
– Daucus polygamus Gouan
– Daucus siculus Tineo
– Daucus sylvestris Delarbre
– Daucus sylvestris Mill.
– Daucus vulgaris Lam.
– Tiricta daucoides Raf.

Sous-espèces ou variétés :
– Daucus carota L. subsp. carota
– Daucus carota n-subsp. intermedius (Cord.) Reduron & Lambinon
– Daucus carota subsp. commutatus (Paol.) Thell.
– Daucus carota subsp. drepanensis (Arcang.) Heywood
– Daucus carota subsp. gadeceaui (Rouy & E.G.Camus) Heywood
– Daucus carota subsp. gummifer (Syme) Hook.f.
– Daucus carota subsp. hispanicus (Gouan) Thell.
– Daucus carota subsp. hispidus (Desf.) Heywood
– Daucus carota subsp. maritimus (Lam.) Batt.
– Daucus carota subsp. maximus (Desf.) Ball
– Daucus carota subsp. sativus Schübler & G.Martens

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Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

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Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Nom : Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Autre(s) nom(s) :
Buplèvre sous-arbustif.

Famille : APIACEAE

Floraison : Juillet – Août

Forme biologique :
Hémicryptophyte.

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace de 20 à 40 cm, dressée, à souche épaisse. Tige pleine, simple ou presque simple, longuement nue inférieurement. Feuilles à plusieurs nervures, les latérales peu saillantes, sans bordure marginale, les radicales gazonnantes, linéaires, très allongées, les supérieures 1 à 2, plus courtes, embrassantes. Ombelles à 5 à 10 rayons. Involucre à 3 à 5 folioles inégales, linéaires, acuminées. Involucelle à 5 à 7 folioles libres, jaunâtres, lancéolées ou ovales. Fruit oblong, à côtes subailées. Vallécules à 1 à 3 bandelettes.

Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Répartition française :
Il est présent dans les Alpes du Sud

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Drôme, Hautes-Alpes, Isère.

Répartition de Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Répartition de Bupleurum petraeum L. ( Buplèvre des rochers )

Ecologie :
Cette espèce se retrouve de l’étage montagnard à alpin sur des sols calcaires secs en situation de pleine lumière. Ses habitats sont donc les rochers, les terrains très rocailleux, les zones d’éboulis et les pelouses alpines.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Ononidion cenisiae Ononidetalia striatae Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés mésoxérophiles à xérophiles des Alpes méridionales. Communautés xérophiles à mésoxérophiles, subméditerranéennes, et supra- à oroméditerranéennes. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.
Alliance Ordre Classe
Potentillion caulescentis Potentilletalia caulescentis Asplenietea trichomanis
Communautés héliophiles, xérophiles à mésophiles, collinéennes à alpines. Communautés calcicoles de l’Europe tempérée et des étages supra- et oroméditerranéens. Végétation vivace non nitrophile des parois et des murs.
Alliance Ordre Classe
Seslerion caeruleae Seslerietalia caeruleae Festuco-Seslerietea caeruleae
Communautés méso-xérophiles du Jura et des Alpes. Communautés montagnardes, subalpines et alpines des massifs européens. Pelouses calcicoles nordiques et orophiles.
Alliance Ordre Classe
Thlaspion rotundifolii Thlaspietalia rotundifolii Thlaspietea rotundifolii
Communautés subalpines à nivales des Alpes. Communautés surtout calcaricoles du montagnard à l’alpin, en stations plutôt fraîches. Végétations des éboulis plus ou moins mobiles.

Taxonomie :
Bupleurum petraeum L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Bupleurum bicalyculatum Bellardi
– Bupleurum graminifolium Vahl
– Bupleurum graminifolium var. dolichotum (Briq.) Rouy & E.G.Camus
– Bupleurum graminifolium var. globosum (Briq.) Rouy & E.G.Camus
– Bupleurum graminifolium var. lonchophorum (Briq.) Rouy & E.G.Camus
– Bupleurum petraeum [var.] dolichotum Briq.
– Bupleurum petraeum [var.] globosum Briq.
– Bupleurum petraeum [var.] lonchophorum Briq.

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Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

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Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Nom : Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Autre(s) nom(s) :
Coucou, Jeannette jaune, Narcisse trompette.

Famille : AMARYLLIDACEAE

Floraison : Mars – Mai

Forme biologique :
Géophyte.

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace de 20 à 40 cm, glabre, à bulbe ovoïde gros ; feuilles 2 à 4, glaucescentes, largement linéaires-obtuses, presque planes, dressées, aussi longues que la tige comprimée à deux angles ; fleur jaune, grande, inodore, solitaire, penchée ; spathe large, engainante ; périanthe en entonnoir, à tube obconique plus court que la couronne, à divisions oblongues, étalées ou ascendantes ; couronne grande, en entonnoir, égalant les divisions, crénelée ou incisée-lobée ; étamines égales, droites, longues ; style long, mais plus court que la couronne.

Usages / particularités :
Elle possède des vertus médicinales. Elle est très largement cultivée comme plante ornementale.

Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Répartition française :
L’espèce est plus fréquente en montagne qu’en plaine.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Aveyron, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gironde, Haute-Garonne, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Savoie, Haute-Vienne, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe, Savoie, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn, Tarn-et-Garonne, Territoire-de-Belfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Var, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Yvelines.

Répartition de Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Répartition de Narcissus pseudonarcissus L. ( Jonquille des bois )

Ecologie :
C’est une espèce héliophile ou de demi-ombre. Elle apprécie les terrains humides. On la retrouve sous divers types forestiers : hêtraies, chênaies, mais aussi sur les pelouses acides et prairies d’altitude.

Phytosociologie :

Alliance Sous-ordre Ordre Classe
Carpinion betuli Carpino betuli-Fagenalia sylvaticae Fagetalia sylvaticae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés sur sols plus ressuyés mais sans déficit hydrique marqué. Communautés planitiaires à collinéennes mésohygroclines à xéroclines, acidiclines à calcicoles. Communautés collinéennes et montagnardes, acidiclines à calcicoles, non thermophiles. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Sous-ordre Ordre Classe
Carpino betuli-Fagenalia sylvaticae Fagetalia sylvaticae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés planitiaires à collinéennes mésohygroclines à xéroclines, acidiclines à calcicoles. Communautés collinéennes et montagnardes, acidiclines à calcicoles, non thermophiles. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Ordre Classe
Nardion strictae Caricetalia curvulae Caricetea curvulae
Communautés des dépressions et replats, à tendance chionophile, en général fortement pâturées. Communautés du Jura, Massif central, Alpes et Pyrénées. Pelouses acidiphiles montagnardes, subalpines et alpines.
Alliance Ordre Classe
Triseto flavescentis-Polygonion bistortae Arrhenatheretalia elatioris Arrhenatheretea elatioris
Communautés fauchées montagnardes et subalpines. Prairies principalement fauchées. Végétation prairiale, plus rarement de pelouses, mésophile ou mésohygrophile, mésotrophe à eutrophe.

Taxonomie :
Narcissus pseudonarcissus L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Ajax albicans Haw.
– Ajax cambricus Haw.
– Ajax gayi Hénon
– Ajax pseudonarcissus (L.) Haw.
– Narcissus confusus Pugsley
– Narcissus gayi (Hénon) Pugsley
– Narcissus luteus Bubani
– Narcissus pseudonarcissus subsp. confusus (Pugsley) A.Fern.
– Narcissus pseudonarcissus subsp. remopolensis (Panizzi) Rouy
– Narcissus pseudonarcissus subsp. silvestris Rouy
– Narcissus pseudonarcissus var. serratus (Haw.) Rouy
– Narcissus serratus Haw.
– Narcissus sylvestris Lam.
– Stephanophorum grandiflorum Dulac

Sous-espèces ou variétés :
– Narcissus pseudonarcissus L. subsp. pseudonarcissus
– Narcissus pseudonarcissus subsp. major (Curtis) Baker
– Narcissus pseudonarcissus subsp. moschatus (L.) Baker
– Narcissus pseudonarcissus subsp. pallidiflorus (Pugsley) A.Fern.
– Narcissus pseudonarcissus subsp. provincialis (Pugsley) J.M.Tison

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Allium ursinum L. ( Ail des ours )

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Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Nom : Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Autre(s) nom(s) :
Ail à larges feuilles.

Famille : AMARYLLIDACEAE

Floraison : Avril – Juin

Forme biologique :
Géophyte.

Protection :
– Liste rouge européenne IUCN 2012 LC

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace de 15 à 35 cm, glabre, à forte odeur d’ail. Bulbe petit, oblong, à tunique blanche membraneuse. Tige faible, demi-cylindrique à 2 angles obtus, munie à la base de 2 feuilles ovales-lancéolées, larges de 2 à 5 cm, pétiolées, planes, molles, à nervures convergentes. Spathe entière ou à 2 à 3 valves égalant les pédicelles. Fleurs blanc pur, en ombelle plane un peu lâche non bulbillifère. Pédicelles égaux, 1,5 fois plus longs que la fleur. Périanthe étalé, à divisions lancéolées-aiguës, caduques. Étamines incluses, à filets tous simples. Stigmate obtus.

Usages / particularités :
Le bulbe et les feuilles sont comestibles crus ou cuits.

Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Répartition française :
L’espèce est assez commune sur l’ensemble du territoire sauf dans le Sud-Ouest et le Sud-Est. Elle est bien présente en Corse

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ardennes, Aube, Aveyron, Bas-Rhin, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Savoie, Hautes-Pyrénées, Haute-Vienne, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes, Loire, Loire-Atlantique, Loir-et-Cher, Lot, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe, Savoie, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Territoire-de-Belfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Vaucluse, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Yvelines.

Répartition de Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Répartition de Allium ursinum L. ( Ail des ours )

Ecologie :
On la retrouve dans les forêts de feuillus sur des sols riches et humides en situation ombragés à mi-ombragés.

Phytosociologie :

Alliance Sous-ordre Ordre Classe
Alnion incanae Alno glutinosae-Ulmenalia minoris Populetalia albae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés de l’Europe tempérée. Communautés riveraines non marécageuses. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Sous-ordre Ordre Classe
Carpinion betuli Carpino betuli-Fagenalia sylvaticae Fagetalia sylvaticae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés sur sols plus ressuyés mais sans déficit hydrique marqué. Communautés planitiaires à collinéennes mésohygroclines à xéroclines, acidiclines à calcicoles. Communautés collinéennes et montagnardes, acidiclines à calcicoles, non thermophiles. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Sous-ordre Ordre Classe
Fraxino excelsioris-Quercion roboris Carpino betuli-Fagenalia sylvaticae Fagetalia sylvaticae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés des sols à bonne réserve hydrique. Communautés planitiaires à collinéennes mésohygroclines à xéroclines, acidiclines à calcicoles. Communautés collinéennes et montagnardes, acidiclines à calcicoles, non thermophiles. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Sous-ordre Ordre Classe
Tilio platyphylli-Acerion pseudoplatani Fagenalia sylvaticae Fagetalia sylvaticae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés sur éboulis ou en situation de ravins. Communautés le plus souvent mixtes, montagnardes, plus rarement collinéennes ou subalpines. Communautés collinéennes et montagnardes, acidiclines à calcicoles, non thermophiles. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Alliance Sous-ordre Ordre Classe
Tilion platyphylli Cephalanthero rubrae-Fagenalia sylvaticae Fagetalia sylvaticae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés xérophiles, sur éboulis grossiers. Communautés collinéennes et montagnardes, (thermo) xéro-, mésoxérophiles, calcaricoles à calcicoles. Communautés collinéennes et montagnardes, acidiclines à calcicoles, non thermophiles. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.

Taxonomie :
Allium ursinum L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Aglitheis ursina (L.) Raf.
– Allium nemorale Salisb.
– Allium petiolatum Lam.
– Allium ursinum L. subsp. ursinum
– Cepa ursina (L.) Bernh.
– Geboscon obliquum Raf.
– Hylogeton ursinum (L.) Salisb.
– Moly latifolium Gray
– Ophioscorodon ursinum (L.) Wallr.

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