Linaria arenaria DC. ( Linaire des sables )

Publié le 7 janvier 2014 par Frédéric

Nom : Linaria arenaria DC. ( Linaire des sables )

Famille : PLANTAGINACEAE

Floraison : Mai – Septembre

Linaria arenaria DC.

Linaria arenaria DC.

Répartition française :
On la retrouve sur le littoral de la Gironde à la Manche.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Charente-Maritime, Côtes-d’Armor, Finistère, Gironde, Loire-Atlantique, Manche, Morbihan, Vendée.

Répartition mondiale :
Elle est quasi-endémique de la France occidentale. On peut la retrouver en Galice au nord-ouest de l’Espagne.

Ecologie :
Elle affectione les sables de la dune fixée, remobilisés par les terriers de lapin, ou la fréquentation estivale. On peut également la trouver sur le revers de la dune mobile.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Sileno conicae-Cerastion semidecandri Corynephoretalia canescentis Koelerio glaucae-Corynephoretea canescentis
Communautés subatlantiques riches en annuelles des sables calcaires à silico-calcaires, plus ou moins fixés ; rares (Bassin parisien, vallée de la Loire et irradiations méridionales). Communautés très ouvertes de l’intérieur des terres, souvent riches en Lichens et Bryophytes. Pelouses pionnières, à dominance d’hémicryptophytes (plus ou moins riches en annuelles), atlantiques à médioeuropéennes, sur sables plus ou moins stabilisés.
Classe
Stipo capensis-Trachynietea distachyae
Végétations annuelles neutrophiles et xérophiles des sols calciques oligotrophes et des lithosols sur rochers calcaires.

Protection :
– Liste rouge française IUCN 2012 LC

Linaria arenaria DC.

Linaria arenaria DC.

Description :
La hauteur de cette plante annuelle varie de 5 à 15 cm. Elle est pubescente. Les feuilles inférieures se présentent en verticilles. Les feuilles supérieures de forme lancéolée sont plus éparses sur la tige. L’inflorescence se présente en grappes de fleurs de couleur jaune. La corolle comporte un éperon grêle ayant une couleur légèrement violacée. Le pédoncule est court. Le calice comporte des poils glanduleux. Le fruit se présente sous forme d’une capsule obovale comportant des graines noires.

Taxonomie :
Linaria arenaria DC. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Antirrhinum arenarium (DC.) Poir.
– Antirrhinum pubescens Pers.
– Antirrhinum saxatile Bonamy
– Linaria arvensis var. candollei (Chav.) Rouy
– Linaria candollei Chav.
– Linaria minuscula Merino

Bibliographie :

  • Atlas floristique de la Loire-Atlantique et de la Vendée ; P. Dupont ; Editions Siloë 2001
  • Flore de France ; H. Coste ; Librairie des sciences et des Arts 1937
  • Flore vasculaire de Basse-Normandie ; M. Provost ; Presses universitaires de Caen 1998
  • La flore des Côtes d’Armor ; D. Philippon, R. Preli, L. Poux ; Editions Siloë 2006
  • La flore du Finistère ; E. Quéré, S. Magnanon, R. Ragot, L. Gager, F. Hardy ; Editions Siloë 2009
  • La flore du Morbihan ; G. Rivière ; Editions Siloë 2007
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Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase ( Orchis tridenté )

Publié le 5 janvier 2014 par Frédéric

Nom : Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase ( Orchis tridenté )

Autre(s) nom(s) :
Orchis à trois dents, Orchis dentelé.

Famille : ORCHIDACEAE

Floraison : Avril – Juin

Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase

Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase

Répartition française :
On la retrouve en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et en région Rhône-Alpes.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Haute-Corse, Hautes-Alpes, Isère, Rhône, Var, Vaucluse.

Répartition mondiale :
On la retrouve dans le centre et sud de l’Europe.

Ecologie :
On retrouve cette espèce thermophile dans dans les bois clairs et pelouses sèches du Midi et du Sud-Est. Elle est également présente dans les alpages. C’est une calcicole.

Phytosociologie :

Ordre Classe
Brometalia erecti Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés atlantiques à subatlantiques. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.
Ordre Classe
Lygeo sparti-Stipetalia tenacissimae Lygeo sparti-Stipetea tenacissimae
Communautés xérophiles et mésothermes des sols superficiels oligotrophes. Végétation de garrigues et d’ourlets méditerranéens riches en graminées vivaces, sur sols basiques.
Alliance Ordre Classe
Mesobromion erecti Brometalia erecti Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés subatlantiques à atlantiques, mésoxérophiles à xérophiles. Communautés atlantiques à subatlantiques. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.
Ordre Classe
Ononidetalia striatae Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés xérophiles à mésoxérophiles, subméditerranéennes, et supra- à oroméditerranéennes. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.
Sous-alliance Alliance Ordre Classe
Quercenion ilicis Quercion ilicis Quercetalia ilicis Quercetea ilicis
Chênaies vertes méditerranéennes. Communautés du méditerranéen subhumide (avec irradiation thermo-atlantique). Communautés arborées fermées. Végétation arborée ou arbustive méditerranéenne, souvent sempervirente et sclérophylle.
Alliance Ordre Classe
Quercion pubescenti-sessiliflorae Quercetalia pubescenti-sessiliflorae Querco roboris-Fagetea sylvaticae
Communautés supraméditerranéennes avec irradiations septentrionales. Communautés thermophiles sous influence méditerranéenne à thermo-continentale. Forêts tempérées caducifoliées ou mixtes, collinéennes et montagnardes (plus rarement subalpines), ainsi que supraméditerranéennes.
Classe
Rosmarinetea officinalis
Garrigues et formations chaméphytiques méditerranéennes à méditerranéo-atlantiques.
Alliance Ordre Classe
Xerobromion erecti Brometalia erecti Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés xérophiles plus ou moins ouvertes, de caractère subméditerranéen. Communautés atlantiques à subatlantiques. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.

Protection :
– CITES (Convention de washington)
– Liste rouge européenne IUCN 2012 LC
– Liste rouge des orchidées de France métropolitaine IUCN 2009 : NT

Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase

Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase

Description :
La hauteur de cette plante vivace varie de 15 à 30 cm. Elle possède des tubercules ovoïdes. La tige est grêle et élancée.Les feuilles sont de forme oblongue-lancéolée dont l’extrémité peut être obtue ou aiguë. L’inflorescence se présente sous forme d’un épi subglobuleux constitué de fleurs de couleur rose lilas réunies de façon très dense. Les bractées sont de la même longueur que l’ovaire. Le casque de la fleur est acuminé. En effet, on y aperçoit trois dents d’où son nom. Le labelle qui est trifide, est de couleur rose blanchâtre ponctué de pourpre. L’éperon depasse le milieu de l’ovaire. Il est arqué.

Usages / particularités :
Elle est protégée en région Rhône-Alpes.

Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase

Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase

Taxonomie :
Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Neotinea tridentata (Scop.) R.M.Bateman, Pridgeon & M.W.Chase subsp. tridentata
– Odontorchis tridentata (Scop.) D.Tyteca & E.Klein
– Orchis brevilabris Fisch. & C.A.Mey.
– Orchis cercopitheca Poir.
– Orchis simia Vill.
– Orchis taurica Lindl.
– Orchis tridentata Scop.
– Orchis tridentata Scop. subsp. tridentata
– Orchis tridentata var. burnatii Rouy
– Orchis variegata All.

Bibliographie :

  • Atlas de la flore des Hautes-Alpes ; E. Chas ; Conservatoire botanique national alpin de Gap-Charance 1994
  • Flore de France ; H. Coste ; Librairie des sciences et des Arts 1937
  • Flore de la Drôme, Atlas écologique et floristique ; L. Garraud ; Conservatoire botanique national alpin de Gap-Charance 2003
  • Flore forestière française Tome 3 Région méditerranéenne ; J-C. Rameau, D. Mansion, G. Dumé, C. Gauberville ; Institut pour le développement forestier 2008
  • Guide de la flore des Alpes-Maritimes, du Mercantour à la Méditerranée ; L. Carles, L. Thébault ; Giletta Nice-Matin 2010
  • Les orchidées de France, Belgique et Luxembourg ; Collectif, Direction M. Bourniéras, D. Prat ; Editions Biotope 2005
  • Orchidées sauvages de Rhône-Alpes ; Collectif, Société française d’Orchidophilie Rhône-Alpes ; Editions Biotope 2012
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Anemone hortensis L. ( Anémone des jardins )

Publié le 3 janvier 2014 par Frédéric

Une fiche plus récente existe, vous pouvez la consulter ICI

Nom : Anemone hortensis L. ( Anémone des jardins )

Autre(s) nom(s) :
Anémone des fleuristes.

Famille : RANUNCULACEAE

Floraison : Février – Mai

Anemone hortensis L.

Anemone hortensis L.

Répartition française :
Elle est signalée en Gironde (Voir Flore de Dordogne 2011). Elle est présente sur la région méditerranéenne ouest en France. Elle remonte jusqu’au Vaucluse. Elle a été signalée dans plusieurs autres départements plus au nord mais il s’agit sans doute d’échappées des jardins. Elle était signalée autrefois dans les Pyrénées-Atlantiques et dans les Landes.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Corse-du-Sud, Dordogne, Haute-Corse, Var, Vaucluse.

Répartition mondiale :
Région méditerranéenne de l’Europe, Asie mineure

Ecologie :
Il s’agit d’une espèce thermophile, supportant les terrains basiques à légèrement acides. On la trouve dans les champs, vignes, oliveraies, pelouses, maquis, bois clairs et fossés.

Phytosociologie :

Ordre Classe
Carthametalia lanati Artemisietea vulgaris
Communautés méditerranéennes de vivaces et de bisannuelles, mêlées de thérophytes. Végétation rudérale, anthropogène, nitrophile à dominance d’espèces vivaces, eurosibérienne et méditerranéenne.
Ordre Classe
Lavanduletalia stoechadis Cisto ladaniferi-Lavanduletea stoechadis
Landes thermophiles sur substrat acide, dominées par les chaméphytes, des étages thermo- à supraméditerranéen.
Classe
Lygeo sparti-Stipetea tenacissimae
Végétation de garrigues et d’ourlets méditerranéens riches en graminées vivaces, sur sols basiques.
Alliance Ordre Classe
Quercion ilicis Quercetalia ilicis Quercetea ilicis
Communautés du méditerranéen subhumide (avec irradiation thermo-atlantique). Communautés arborées fermées. Végétation arborée ou arbustive méditerranéenne, souvent sempervirente et sclérophylle.
Classe
Sisymbrietea officinalis
Végétation anthropogène à dominante d’annuelles et de bisannuelles, plus ou moins nitrophile, des stations rudéralisées et irrégulièrement pertubées.
Anemone hortensis L.

Anemone hortensis L.

Description :
La hauteur de cette plante vivace varie de 20 à 40 cm. Elle possède une souche tubéreuse de couleur brune. La tige est pubescente. Les feuilles sont palmées, 1 à 2 fois divisées. A la base, elle possède un long pétiole. Les feuilles de l’involucre sont pas ou peu divisées. L’inflorescence est composée d’une unique fleur. Les tépales sont allongés. La sous-espèce Anemone hortensis subsp. pavonica est teinté de rouge alors que la sous-espèce Anemone hortensis subsp. hortensis peut être blanche, bleue, lilas ou mauve. Les akènes sont laineux.

Usages / particularités :
Plusieurs variétés horticoles ont été développées.

Sous-espèces ou variétés :
– Anemone hortensis L. subsp. hortensis
– Anemone hortensis n-subsp. fulgens (J.Gay) Nyman
– Anemone hortensis subsp. pavonina (Lam.) Arcang.

Bibliographie :

  • Flore de Dordogne ; B. Bédé ; Société botanique du Périgord 2011
  • Flore de France ; H. Coste ; Librairie des sciences et des Arts 1937
  • Flore des champs cultivés ; P. Jauzein ; Editions Quae 2011
  • Flore forestière française Tome 3 Région méditerranéenne ; J-C. Rameau, D. Mansion, G. Dumé, C. Gauberville ; Institut pour le développement forestier 2008
  • Guide de la flore des Alpes-Maritimes, du Mercantour à la Méditerranée ; L. Carles, L. Thébault ; Giletta Nice-Matin 2010
  • Les quatre flores de France ; P. Fournier ; Editions Lechevalier 1961
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Narcissus assoanus Dufour ( Narcisse à feuille de Jonc )

Publié le 2 janvier 2014 par Frédéric

Nom : Narcissus assoanus Dufour ( Narcisse à feuille de Jonc )

Autre(s) nom(s) :
Narcisse d’Asso, Narcisse de Requien, Petit narcisse.

Famille : AMARYLLIDACEAE

Floraison : Mars – Juin

Narcissus assoanus Dufour

Narcissus assoanus Dufour

Répartition française :
On la retrouve dans les Pyrénées, le Roussillon, le Languedoc, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Elle atteint aussi les Cévennes et le Quercy.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Alpes-de-Haute-Provence, Ardèche, Aude, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Drôme, Gard, Hautes-Pyrénées, Hérault, Lot, Lozère, Pyrénées-Orientales, Var, Vaucluse.

Répartition mondiale :
France, Espagne et Portugal

Narcissus assoanus Dufour

Narcissus assoanus Dufour

Ecologie :
Il s’agit d’une espèce thermophile. On la retrouve sur les côteaux et pâturages pierreux du Midi de la France.

Phytosociologie :

Ordre Classe
Lygeo sparti-Stipetalia tenacissimae Lygeo sparti-Stipetea tenacissimae
Communautés xérophiles et mésothermes des sols superficiels oligotrophes. Végétation de garrigues et d’ourlets méditerranéens riches en graminées vivaces, sur sols basiques.
Ordre Classe
Ononidetalia striatae Festuco valesiacae-Brometea erecti
Communautés xérophiles à mésoxérophiles, subméditerranéennes, et supra- à oroméditerranéennes. Pelouses à dominance d’hémicryptophytes, parfois landines et garrigues sous climat subméditerranéen, xérophiles à mésoxérophiles, collinéennes à montagnardes, européennes et ouest-sibériennes, surtout sur substrats carbonatés ou basiques.
Alliance Ordre Classe
Phlomido lychnitidis-Brachypodion retusi Lygeo sparti-Stipetalia tenacissimae Lygeo sparti-Stipetea tenacissimae
Communautés xérophiles et mésothermes des sols superficiels oligotrophes. Végétation de garrigues et d’ourlets méditerranéens riches en graminées vivaces, sur sols basiques.
Ordre Classe
Rosmarinetalia officinalis Rosmarinetea officinalis
Communautés méditerranéennes sur sol neutre à basique. Garrigues et formations chaméphytiques méditerranéennes à méditerranéo-atlantiques.

Protection :
– Directive 92/43/EEC (Directive européenne Habitats-Faune-Flore) Annexe II,IV,V
– Liste rouge européenne IUCN 2012 LC
– Liste rouge mondiale IUCN 2012 LC

Narcissus assoanus Dufour

Narcissus assoanus Dufour

Description :
La hauteur de cette plante vivace varie de 10 à 20 cm. Elle a un aspect grêle. La tige est pleine. Les feuilles sont linéaires à filiformes (ressemblent à des feuilles de Jonc) et ne dépassent pas la hampe florale. La largeur de la feuille ne dépasse pas les 2 mm. La fleur est souvent solitaire, parfois par 2. La fleur est de petite taille. Elle est de couleur jaune. Le pédicelle est plutôt long. Les sépales sont de forme ovale et arrondie. Une partie de la corolle est en forme de coupe évasée finement crénelée sur les bords. Le fruit est une capsule de forme ovoïde.

Usages / particularités :
Le botaniste Esprit Requien (1788-1851) découvrit la plante.

Narcissus assoanus Dufour

Narcissus assoanus Dufour

Taxonomie :
Narcissus assoanus Dufour a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Narcissus juncifolius sensu auct. plur.
– Narcissus pallens Freyn ex Willk.
– Narcissus parvulus Sweet
– Narcissus requienii M.Roem.
– Queltia pusilla Herb.

Bibliographie :

  • Flore de France ; H. Coste ; Librairie des sciences et des Arts 1937
  • Flore de la Drôme, Atlas écologique et floristique ; L. Garraud ; Conservatoire botanique national alpin de Gap-Charance 2003
  • Flore forestière française Tome 3 Région méditerranéenne ; J-C. Rameau, D. Mansion, G. Dumé, C. Gauberville ; Institut pour le développement forestier 2008
  • La grande flore illustrée des Pyrénées ; M. Saule ; Editions Milan 2005
  • Petite flore portative des Causses ; C. Bernard ; Société Botanique du Centre-Ouest 2009
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Lysimachia tenella L. ( Mouron délicat )

Publié le 31 décembre 2013 par Frédéric

Le mouron délicat  (Lysimachia tenella L. ) fait partie de la famille des Primulacées (Primulaceae). Sa période de floraison s’étale de Mai à Septembre.

Le mouron délicat (Lysimachia tenella L.)

Le mouron délicat (Lysimachia tenella L.)

Répartition française :
En France, on retrouve cette espèce essentiellement dans une grande partie Ouest du pays. Elle est en forte régression en plaine. En île de France, elle est présente dans la forêt de Rambouillet, les vallées de l’Essonne, du Loing et de la Juine. Dans la région Centre, elle est présente en Sologne dans certaines tourbières et sur certains bords d’étangs. En Bourgogne, elle est localisée dans le Morvan. Elle est commune en Bretagne et en Aquitaine. Sur la bordure atlantique, elle se retrouve dans les suintements des falaises mais aussi dans les dépressions humides dunaires. Elle est également bien représentée sur la chaîne pyrénéenne.

Le mouron délicat (Lysimachia tenella L.)

Le mouron délicat (Lysimachia tenella L.)

Protection :
L’espèce est protégée dans les département du Gers et des Alpes-maritimes. Elle bénéficie d’une protection dans les régions Nord-Pas-de-Calais, Haute-Normandie, Picardie, Champagne-Ardennes, Lorraine.

Ecologie :
Il s’agit d’une espèce turficole (espèce localisée dans les tourbières). On la retrouve également dans des prairies humides, les bords des étangs, les marais tourbeux sur des sols acides. Le mouron délicat est très sensible à la concurrence végétale et à l’euthrophisation.

Le mouron délicat (Lysimachia tenella L.)

Le mouron délicat (Lysimachia tenella L.)

Description :
La plante mesure entre 5 et 15 cm de hauteur. Elle présente un port couché. La tige est de forme cylindrique. Les feuilles sont de forme ovale presque arrondie et terminées par une toute petite point, sans nervure apparente. Elles sont opposées. Le pétiole est très court. Les fleurs sont solitaires à l’aisselle des feuilles. Le pédoncule est plus long que la feuille. La fleur a une forme d’entonnoir. Elle est de couleur rose et a des veines plus foncées. La corolle est 2 à 3 fois plus longue que le calice. Ce dernier est divisé en 5 pointes aigües. Les pétales oblongs sont soudés. Les étamines sont soudés en un anneau à la base.
Il s’agit d’une plante vivace. Les stolons de la plante sont hors-sol (on dit qu’ils sont épigés). Les feuilles sont caduques.

Taxonomie :
Lysimachia tenella L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :

– Anagallis palustris Clairv.
– Anagallis repens Pomel
– Anagallis serpyllifolia Dumort.
– Anagallis tenella (L.) L.
– Euparea bractealis Baudo
– Jirasekia alpina F.W.Schmidt
– Jirasekia tenella (L.) Rchb.
– Lysimachia pumila Klatt

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