Carduus crispus L. ( Chardon crépu )

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Carduus crispus L. ( Chardon crépu )

Carduus crispus L. ( Chardon crépu )

Nom : Carduus crispus L. ( Chardon crépu )

Famille : ASTERACEAE

Floraison : Juillet – Septembre

Forme biologique :
Hémicryptophyte.

Description dans la flore de Coste :
Plante bisannuelle à tige de 5-12 dm, très rameuse, pubescente-aranéeuse, ailée jusqu’au sommet, à ailes crépues, sinuées-épineuses ; feuilles vertes, presque glabres en dessus, un peu aranéeuses sur la face inférieure, parfois blanchâtres, très longuement décurrentes, sinuées ou pennatifides à lobes courts et à épines faibles ; capitules petites, ne dépassant guère 1 cm de diamètre, sessiles ou brièvement pédoncules, ordinairement agglomérés ; involucre glabre ou un peu aranéeux, à folioles toutes linéaires, dressées, faiblement épineuses ; fleurs purpurines ; port du Cirsium palustre.

Usages / particularités :
Les jeunes feuilles, une fois enlevées les épines, sont consommables. Les jeunes capitules peuvent être mangés crus ou cuits.

Répartition française :
Elle est présente au nord, au centre et à l’est de l’hexagone.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Allier, Ardèche, Ardennes, Aube, Aude, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Cher, Côte-d’Or, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Gers, Haute-Marne, Haute-Saône, Hauts-de-Seine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Loire, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, TerritoiredeBelfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Vaucluse, Vienne, Yonne, Yvelines.

Ecologie :
On retrouve l’espèce dans les friches, les bords des chemins, les lisières des forêts alluviales.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Aegopodion podagrariae Galio aparines-Alliarietalia petiolatae Galio aparines-Urticetea dioicae
Communautés hygroclines, hémihéliophiles. Communautés des sols bien alimentés en eau. Végétation d’ourlets nitrophiles des sols plus ou moins humides.
Classe
Artemisietea vulgaris
Végétation rudérale, anthropogène, nitrophile à dominance d’espèces vivaces, eurosibérienne et méditerranéenne.
Ordre Classe
Convolvuletalia sepium Filipendulo ulmariae-Convolvuletea sepium
Mégaphorbiaies planitiaires à montagnardes, méso-eutrophes, des stations plus ou moins inondables à humides.

Taxonomie :
Carduus crispus L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Polyacantha crispa (L.) Hill

Sous-espèces ou variétés :
– Carduus crispus L. subsp. crispus
– Carduus crispus subsp. multiflorus (Gaudin) Gremli

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Artemisia vulgaris L. ( Armoise commune )

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Artemisia vulgaris L. ( Armoise commune )

Artemisia vulgaris L. ( Armoise commune )

Nom : Artemisia vulgaris L. ( Armoise commune )

Autre(s) nom(s) :
Armoise, Herbe de feu.

Famille : ASTERACEAE

Floraison : Juillet – Septembre

Forme biologique :
Hémicryptophyte.

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace, tige de 70 à 120 cm herbacée, striée, rougeâtre, un peu pubescente, rameuse ; feuilles pennatipartites ou bipennatipartites, auriculées à la base, à segments assez largement oblongs-lancéolés, aigus, glabres (très rarement blanchâtres, cendrées) en dessus, blanches-tomenteuses en dessous ; involucre blanc, tomenteux ; réceptacle glabre ; capitules ovoïdes-oblongs, subsessiles en glomérules sur les rameaux étalés-dressés et formant une grande panicule feuillée ; fleurs jaunâtres ou rougeâtres.

Usages / particularités :
Elle peut être consommée mais à forte dose elle devient toxique. Les jeunes pousses sont donc comestibles en beignet. Les tiges à la sauveur de l’artichaut sont mangées crues. Les inflorescences sont consommées comme condiment. Au Moyen-Age, on aromatisait la bière. Ses propriétés sont : digestive, antispasmodique, vermifuge…
Confusion possible avec Artemisia verlotiorum, dont elle se distingue par l’absence de souche traçante, ses feuilles moins découpées et son odeur moins prononcée.

Répartition française :
Elle est présente un peu partout en France

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Ain, Aisne, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardennes, Aube, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Doubs, Drôme, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Haute-Corse, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Savoie, Haute-Vienne, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Landes, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Paris, Pas-de-Calais, Puy-de-Dôme, Pyrénées-Orientales, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn-et-Garonne, TerritoiredeBelfort, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Yvelines.

Ecologie :
On la retrouve dans les lieux incultes, divers milieux rudéralisés, enfrichés ou abandonnés (décombres, carrières, alluvions des rivières, bords des routes, friches rudérales, potagers abandonnés) sur des sols riches en éléments minéraux.

Phytosociologie :

Classe
Artemisietea vulgaris
Végétation rudérale, anthropogène, nitrophile à dominance d’espèces vivaces, eurosibérienne et méditerranéenne.
Alliance Ordre Classe
Convolvulion sepium Convolvuletalia sepium Filipendulo ulmariae-Convolvuletea sepium
Communautés de la partie moyenne et supérieure des cours d’eau et des bordures de lac. Mégaphorbiaies planitiaires à montagnardes, méso-eutrophes, des stations plus ou moins inondables à humides.
Alliance Ordre Classe
Potentillion anserinae Potentillo anserinae-Polygonetalia avicularis Agrostietea stoloniferae
Communautés piétinées et pâturées collinéennes, mésohygrophiles et eutrophes. Prairies eurosibériennes subissant des inondations de courte durée. Végétation prairiale des sols engorgés ou inondables, essentiellement minéraux, mésotrophes à eutrophes.

Taxonomie :
Artemisia vulgaris L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Absinthium vulgare (L.) Dulac
– Artemisia igniaria Maxim.
– Artemisia indica Willd.
– Artemisia myriantha Wall.
– Artemisia parvifolia Besser
– Artemisia ruderalis Salisb.
– Artemisia samamisica Besser
– Artemisia selengensis Turcz. ex Besser
– Artemisia tilesii Ledeb.
– Artemisia vulgaris var. cinerascens Rouy
– Artemisia vulgaris var. major Rouy
– Artemisia vulgaris var. parvifolia Rouy

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Anthemis arvensis L. ( Anthémis des champs )

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Anthemis arvensis L. ( Anthémis des champs )

Anthemis arvensis L. ( Anthémis des champs )

Nom : Anthemis arvensis L. ( Anthémis des champs )

Autre(s) nom(s) :
Camomille sauvage, Fausse-Camomille.

Famille : ASTERACEAE

Floraison : Juin – Septembre

Forme biologique :
Thérophyte.

Description dans la flore de Coste :
Plante annuelle de 1-5 dm, pubescente, dressée, ascendante ou étalée, rameuse ; feuilles bipennatiséquées à lobes linéaires-lancéolé, cuspidés ; involucre à folioles largement scarieuses au sommet ; réceptacle conique à écailles carénées linéaires lancéolées, brusquement acuminées, dépassant un peu les fleurs tubuleuses ; akènes longs de 1 1/2 à 2 mm, lisses, surmontés d’un rebord ; fleurs tubuleuses jaunes, ligules blanches.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Aisne, Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardennes, Aube, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Cher, Corrèze, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Creuse, Dordogne, Doubs, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gard, Haute-Loire, Haute-Marne, Hautes-Alpes, Haute-Saône, Haute-Vienne, Haut-Rhin, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Jura, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Manche, Marne, Mayenne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Morbihan, Moselle, Nièvre, Nord, Oise, Orne, Pas-de-Calais, Saône-et-Loire, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Tarn-et-Garonne, Territoire-de-Belfort, Val-d’Oise, Var, Vaucluse, Vendée, Yonne, Yvelines.

Ecologie :
Elle se retrouve sur les dunes rudéralisées du littoral et les terrains sableux dans toute la France.

Phytosociologie :

Ordre Classe
Aperetalia spicae-venti Stellarietea mediae
Communautés des cultures et moissons sur sols sablonneux plus ou moins acides. Végétation annuelle, nitrophile, commensale des cultures annuelles ou sarclées.
Ordre Classe
Chenopodietalia albi Stellarietea mediae
Communautés principalement des cultures sarclées, sur sol eutrophe. Végétation annuelle, nitrophile, commensale des cultures annuelles ou sarclées.
Alliance Ordre Classe
Onopordion acanthii Onopordetalia acanthii Artemisietea vulgaris
Communautés généralement dominées par de grands chardons, thermo-continentales et subméditerranéennes. Communautés thermophiles à dominance de vivaces et de bisannuelles, eurosibériennes à subméditerranéennes. Végétation rudérale, anthropogène, nitrophile à dominance d’espèces vivaces, eurosibérienne et méditerranéenne.
Alliance Ordre Classe
Scleranthion annui Aperetalia spicae-venti Stellarietea mediae
Communautés eurosibériennes. Communautés des cultures et moissons sur sols sablonneux plus ou moins acides. Végétation annuelle, nitrophile, commensale des cultures annuelles ou sarclées.

Taxonomie :
Anthemis arvensis L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Anthemis agrestis Wallr.
– Anthemis arvensis proles agrestis (Wallr.) Rouy
– Anthemis arvensis var. humilis Rouy
– Anthemis chevalieri Sennen
– Anthemis granatensis Boiss.
– Anthemis haynaldii Janka
– Anthemis sallei Sennen & Elías
– Chamaemelum agreste (Wallr.) Godr.
– Chamaemelum arvense (L.) All.
– Matricaria arvensis (L.) Baill.

Sous-espèces ou variétés :
– Anthemis arvensis L. subsp. arvensis
– Anthemis arvensis subsp. glabra (Rouy) Jeanm.
– Anthemis arvensis subsp. incrassata (Loisel.) Nyman
– Anthemis arvensis subsp. sphacelata (C.Presl) R.Fern.

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Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

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Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Nom : Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Autre(s) nom(s) :
Orvale sauvage, Prud’homme, Sauge verveine.

Famille : LAMIACEAE

Floraison : Mars – Juin

Forme biologique :
Hémicryptophyte.

Description dans la flore de Coste :
Plante vivace de 10-50 cm, velue, odorante ; tige simple ou rameuse, velue jusqu’à la base, feuillée ; feuilles oblongues, larges de 2-3 cm, crénelées ou incisées-lobées, les supérieures sessiles ; fleurs assez petites, d’un bleu violet, en verticilles écartés formant une longue grappe atténuée au sommet ; calice fructifère à lèvres Ouvertes, hérissé de poils étalés ; corolle de 10-15 mm, au moins 1 fois plus longue que le calice, à lèvres assez écartées, inégales, la supérieure concave un peu arquée au sommet ; style peu ou point saillant.

Usages / particularités :
La sous-espèce Salvia verbenaca subsp. clandestina a une tige moins feuillée que la sous-espèce Salvia verbenaca subsp. verbenaca. Elle s’en différencie également par ses fleurs de couleur bleu pâle.

Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Aisne, Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Calvados, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corse-du-Sud, Côte-d’Or, Côtes-d’Armor, Deux-Sèvres, Dordogne, Essonne, Eure, Eure-et-Loir, Finistère, Gers, Gironde, Hautes-Alpes, Hauts-de-Seine, Ille-et-Vilaine, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Loiret, Loir-et-Cher, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Manche, Mayenne, Morbihan, Oise, Orne, Paris, Pyrénées-Orientales, Sarthe, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Tarn-et-Garonne, Var, Vaucluse, Vendée, Vienne, Yonne, Yvelines.

Répartition de Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Répartition de Salvia verbenaca L. ( Sauge fausse-verveine )

Ecologie :
Il s’agit d’une espèce calcicole, thermophile qui affectionne les terrains plutôt secs.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Alysso alyssoidis-Sedion albi Alysso alyssoidis-Sedetalia albi Sedo albi-Scleranthetea biennis
Communautés subatlantiques à médioeuropéennes, collinéennes à montagnardes, souvent riches en annuelles, sur sol calcaire. Communautés calcicoles à acidiclines. Végétation pionnière à dominance de vivaces (souvent crassulescentes) de dalles rocheuses plus ou moins horizontales, atlantique à médioeuropéenne, souvent montagnarde.
Alliance Ordre Classe
Brachypodion phoenicoidis Brachypodietalia phoenicoidis Lygeo sparti-Stipetea tenacissimae
Communautés méso-xérophiles et mésothermes des sols profonds et mésotrophes. Végétation de garrigues et d’ourlets méditerranéens riches en graminées vivaces, sur sols basiques.
Ordre Classe
Lygeo sparti-Stipetalia tenacissimae Lygeo sparti-Stipetea tenacissimae
Communautés xérophiles et mésothermes des sols superficiels oligotrophes. Végétation de garrigues et d’ourlets méditerranéens riches en graminées vivaces, sur sols basiques.
Classe
Rosmarinetea officinalis
Garrigues et formations chaméphytiques méditerranéennes à méditerranéo-atlantiques.

Taxonomie :
Salvia verbenaca L. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Flipanta ovata Raf.
– Gallitrichum anglicum Jord. & Fourr.
– Gallitrichum arvale Jord. & Fourr.
– Gallitrichum maculatum Jord. & Fourr.
– Gallitrichum pallidiflorum Jord. & Fourr.
– Gallitrichum rosulatum Jord. & Fourr.
– Gallitrichum rubellum Jord. & Fourr.
– Gallitrichum stereocaulon Jord. & Fourr.
– Gallitrichum verbenaca (L.) Fourr.
– Gallitrichum virgatum Jord. & Fourr.
– Horminum sylvestre Gray
– Horminum verbenaca (L.) Mill.
– Salvia barnolae Sennen
– Salvia betonicifolia Lam.
– Salvia byzantina hort. ex Benth.
– Salvia controversa Ten.
– Salvia domenechii Sennen
– Salvia hiemalis Brot.
– Salvia horminoides Pourr.
– Salvia laciniata Willd. ex Schltdl.
– Salvia lanigera Poir.
– Salvia linnaei Rouy
– Salvia linnaei subsp. horminoides (Pourr.) Rouy
– Salvia linnaei subsp. multifida (Sm.) Rouy
– Salvia linnaei subsp. multifida proles controversa (Ten.) Rouy
– Salvia linnaei subsp. oblongata (Vahl) Rouy
– Salvia linnaei subsp. verbenaca (L.) Rouy
– Salvia littoralis Ferrary
– Salvia mixta Timb.-Lagr.
– Salvia multifida Sm.
– Salvia neglecta Ten.
– Salvia oblongata Vahl
– Salvia ochroleuca Coss.
– Salvia pallidiflora St.-Amans
– Salvia polymorpha Hoffmanns. & Link
– Salvia rhodantha Zefir.
– Salvia verbenaca subsp. battandieri Maire
– Salvia verbenaca subsp. controversa (Ten.) Arcang.
– Salvia verbenaca subsp. controversa Batt.
– Salvia verbenaca subsp. foetens Maire
– Salvia verbenaca subsp. horminoides (Pourr.) Nyman
– Salvia verbenaca subsp. lanigera (Poir.) Batt.
– Salvia verbenaca subsp. multifida (Sm.) Briq.
– Salvia verbenaca subsp. oblongata (Ten.) Arcang.
– Salvia verbenaca subsp. ochroleuca (Coss.) Maire
– Salvia verbenacoides Brot.
– Salvia verbenifolia Salisb.
– Sclarea decidua Moench
– Sclarea verbenaca (L.) Soják

Sous-espèces ou variétés :
– Salvia verbenaca L. subsp. verbenaca
– Salvia verbenaca subsp. clandestina (L.) Batt.

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Carex microglochin Wahlenb. ( Laîche à petite arête )

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Carex microglochin Wahlenb. ( Laîche à petite arête )

Carex microglochin Wahlenb. ( Laîche à petite arête )


Nom : Carex microglochin Wahlenb. ( Laîche à petite arête )

Autre(s) nom(s) :
Laîche à petite arête.

Famille : CYPERACEAE

Floraison : Juin – Août

Forme biologique :
Géophyte rhizomateux.

Protection :
– Liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire français métropolitain Article 1
– Liste rouge française IUCN 2012 VU

Description :
La hauteur de la plante varie de 5 à 10 cm. Ce carex est très discret. La tige est trigone. Les feuilles filliformes n’atteignent quasiment pas la moitié de la tige. Leur gaine basale est de couleur brun pâle. Il présente un épillet mâle au sommet avec 5 à 6 épillets femelles en dessous. Les utricules sont de couleur fauve et de forme lancéolée. Ils sont réfléchis à maturité donnant l’allure d’une flèche à ce carex.

Usages / particularités :
Il se distingue de Carex davalliana par le nombre de stigmates (3 au lieu de 2 chez C. davalliana) et par sa tige lisse (rude chez C. davalliana).

Répartition française :
En France, cette espèce est très rare. Les stations présentent assez peu d’individus.

Présent dans le(s) département(s) suivant(s) :
Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Hautes-Alpes, Haute-Savoie, Savoie.

Répartition mondiale :
Elle est présente en Europe (Alpes), en Amérique du Nord, au Groënland et Asie centrale et boréale.

Carex microglochin Wahlenb. ( Laîche à petite arête )

Carex microglochin Wahlenb. ( Laîche à petite arête )


Ecologie :
L’espèce se trouve dans les milieux pionniers des bords de cours d’eau, lacs et sources, au dessus de 2 000 m. On la retrouve parfois en compagnie du Carex bicolor.

Phytosociologie :

Alliance Ordre Classe
Caricion incurvae Caricetalia davallianae Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscae
Communautés surtout subalpines à alpines ; Alpes essentiellement. Communautés de bas-marais alcalins à mésotrophes, sur sol neutro-basique, tourbeux à minéral. Végétation hygrophile de bas-marais, à dominance d’hémicryptophytes, collinéenne à alpine, sur sol tourbeux, paratourbeux ou minéral, oligotrophe à mésotrophe.

Taxonomie :
Carex microglochin Wahlenb. a pour synonymes (Informations issues de la BDTFX Version 2.0, Tela Botanica) :
– Carex aristata Clairv.
– Caricinella microglochin (Wahlenb.) St.-Lag.
– Uncinia europaea J.Gay
– Uncinia microglochin (Wahlenb.) Spreng.

Bibliographie :

  • Atlas de la flore des Hautes-Alpes ; E. Chas ; Conservatoire botanique national alpin de Gap-Charance 1994
  • Atlas des plantes rares ou protégées des Hautes-Alpes ; Collectif, Société Alpine Protection Nature ; Naturalia publications 2006
  • Flora alpina ; D. Aeschimann, K. Lauber, D. Martin Moser, J-P. Theurillat ; Editions Belin 2004
  • Flora Vegetativa ; S. Eggenberg, A. Möhl ; Rossolis 2008
  • Flore de France ; H. Coste ; Librairie des sciences et des Arts 1937
  • Guide de la flore des Alpes-Maritimes, du Mercantour à la Méditerranée ; L. Carles, L. Thébault ; Giletta Nice-Matin 2010
  • La flore des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco ; Collectif, sous la Direction de V. Noble, K. Diadema ; Naturalia Publications 2011
  • Mémento de la flore protégée des Alpes-Maritimes ; R. Salomon, V. Kulesza, B. Offerhaus ; Editions du Cabri 2010
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