Les fonds rocheux circalittoraux sont caractérisés par des biocénoses dominées par les animaux (une différence par rapport aux biocénoses dominées par des algues dans l’infralittoral). Le circalittoral se subdivise en deux sous‐zones : le circalittoral côtier (algues rouges foliacées présentes mais non dominantes) et le circalittoral du large (algues rouges foliacées absentes). La profondeur à laquelle commence le circalittoral dépend directement de l’intensité de lumière qui atteint le fond de la mer. Dans des conditions de forte turbidité, le circalittoral peut commencer juste en dessous du niveau moyen des basses eaux de printemps. Les habitats identifiés sur le terrain peuvent être répartis selon l’un des trois niveaux d’hydrodynamisme : roche soumise à un hydrodynamisme fort, modéré ou faible, du circalittoral (utilisé pour définir le niveau de complexité de l’habitat). Les caractéristiques de la faune varient énormément et dépendent principalement de l’action des vagues, de la force des courants de marée, de la salinité et de la turbidité de l’eau, du degré d’abrasion et de la topographie de la roche. Souvent, la biocénose n’est pas dominée par une seule espèce comme elle l’est souvent dans les habitats côtiers et de l’infralittoral, mais elle est plutôt constituée d’une mosaïque d’espèces. Cette caractéristique, ajoutée à la gamme des facteurs énumérés ci‐dessus, rend difficile la classification des habitats rocheux du circalittoral. Il faut donc faire particulièrement attention lorsque l’on attribue une classe d’habitat à un ensemble d’espèces et à des données sur le milieu.