Classification EUNIS :

A3.222 - Laminaires mixtes avec des algues rouges foliacées, des éponges et des ascidies sur roche abritée infralittorale soumise aux courants de marée


Roche stable abrasée, soumise aux courants de marée, et encroûtée par des corallinales, caractérisée par une forêt dense des laminaires Laminaria hyperborea et/ou Saccharina latissima (anciennement Laminaria saccharina). On trouve cet habitat dans les goulets et les rebords abrités des bras de mer de l’Écosse, où les courants de marée sont importants. Même si L. hyperborea (typiquement Commune sur l’échelle d’abondance SACFOR) est généralement plus abondante que S. latissima (anciennement L. saccharina) (Fréquente sur l’échelle d’abondance SACFOR), l’une ou l’autre espèce peut dominer, parfois au point d’exclure l’autre. (Il ne faut pas confondre cet habitat avec A3.312, également abrité mais envasé). Sur la roche en place et les blocs, il peut y avoir parmi les laminaires de grands bouquets de l’algue brune Halidrys siliquosa ainsi que Dictyota dichotoma. Contrairement à la surface abrasée de la roche, les stipes des laminaires portent souvent des colonies prolifiques d’algues rouges foliacées telles que Phycodrys rubens, Membranoptera alata, Delesseria sanguinea et Plocamium cartilagineum. D’autres algues foliacées peuvent être présentes parmi les laminaires, dont Chondrus crispus et Dilsea carnosa. La surface abrasée de la roche est caractérisée par des corallinales encroûtantes, la balane Balanus crenatus et le polychète tubicole Spirobranchus triqueter (anciennement Pomatoceros triqueter). L’éponge Halichondria panicea et les anthozoaires Urticina felina, Anemonia viridis et Sagartia elegans peuvent également être présents sur la roche abrasée. Des éponges, en particulier Halichondria panicea, ainsi que les ascidies coloniales et solitaires Botryllus schlosseri et Ascidiella aspersa encroûtent les stipes, alors que l’hydraire Obelia geniculata et Membranipora membranacea peuvent couvrir les frondes, profitant au maximum des courants de marée. On peut voir des espèces mobiles comme le gastéropode Gibbula cineraria sur et autour des laminaires. Les échinodermes Asterias rubens, Ophiothrix fragilis et Echinus esculentus, ainsi que le crabe Carcinus maenas, peuvent être présents sur la roche, sous le couvert de laminaires. Aux endroits où il y a une certaine protection contre l’abrasion, on peut trouver sur la roche des anthozoaires comme Alcyonium digitatum et Metridium senile.Situation : Cet habitat peut être bordé par la laminaire Laminaria digitata soumise aux courants de marée en eau peu profonde (A3.221). Là où des substrats hétérogènes jouxtent la roche en place et les blocs stables, la densité des laminaires diminue (typiquement Fréquente sur l’échelle d’abondance SACFOR), mais il y a une plus grande diversité spécifique que sur la roche en place abrasée : il y a notamment un plus grand nombre d’algues rouges et une endofaune plus riche (A3.223). La roche en place et les blocs de l’habitat A3.222 peuvent être accompagnés de quelques rhodolites de maërl, qui à certains endroits peuvent former des bancs étendus entourant les affleurements de la roche en place (A5.5111 et A5.512).
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